Le gecko à crête, kézako ?
Le gecko à crête (Correlophus ciliatus) est un reptile arboricole, insectivore et frugivore, originaire des forêts humides de Nouvelle-Calédonie. Reconnaissable à ses “cils” — des écailles en relief qui bordent ses yeux — il possède une aptitude remarquable : grâce à des millions de poils microscopiques sous ses doigts, il peut grimper sur presque toutes les surfaces, même lisses, encore mieux que Tom Cruise !
Une histoire digne d’un roman
Décrit pour la première fois en 1866, ce gecko a longtemps été considéré comme éteint. Ce n’est qu’en 1994, sur l’île des Pins, en Nouvelle-Calédonie, qu’il a été redécouvert, pour le plus grand plaisir des passionnés de reptiles.
De l’oubli à la célébrité
Le gecko à crête séduit par sa facilité d’élevage, son tempérament calme et sa robustesse. Peu stressé par la présence humaine, il s’adapte bien à la vie en captivité et ses besoins sont relativement faciles à combler. Mais ce qui le rend vraiment unique, c’est la variété de couleurs et de motifs qui existe chez cette espèce : noir, brun, rouge, orange, jaune, blanc, uni, avec deux ou trois couleurs, marbré ou tigré, avec ou sans taches de dalmatien, les combinaisons sont quasiment infinis. Chaque individu est une œuvre d’art vivante.
Un caméléon dans l’âme
Ce gecko possède aussi la capacité intrigante de modifier sa couleur selon différents facteurs encore mal connus. Lorsqu’il arbore ses teintes les plus vives, on dit qu’il est “fire up” ; lorsqu’il paraît plus terne, il est “fire down”. Ce phénomène donne parfois l'impression d'avoir affaire à un tout autre gecko et ajoute une touche de fantaisie à cet animal fascinant.
Un ambassadeur de la biodiversité
Au-delà de son charme, le gecko à crête incarne l’importance de préserver les écosystèmes tropicaux. Sa redécouverte rappelle que la nature peut encore nous surprendre, et que chaque espèce, même discrète, mérite notre attention.
Pour aller plus loin, consultez notre guide complet sur le gecko à crête.
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